Avez-vous déjà joué avec la question pourquoi ? Des pourquoicomme des poupées russes, chaque question en cachant une nouvelle et même. En général, la dernière réponse est une variation sur un thème universel : être aimé.
L’amour est probablement ce que l’être humain recherche avec le plus d’assiduité dans sa vie. Etre aimé, être accepté pour ce qu’on est, être accueilli avec ses défauts et ses qualités. On cherche constamment l’amour, mais la plupart du temps, dans la mauvaise direction.
En lisant « être aimé, être accepté pour ce qu’on est, être accueilli avec ses défauts et ses qualités », à qui avez-vous pensé ? A vos parents, votre famille ? A votre conjoint, vos enfants ? A vos amis, vos proches ? A vos collègues, vos voisins ?
Tant que nous cherchons l’amour des autres, nous zigzaguons sans jamais avoir une chance d’atteindre le Saint Graal. Parce que le seul véritable amour capable de remplir notre manque et combler notre besoin est le nôtre propre.
S’aimer soi. S’aimer aujourd’hui, tel qu’on est ici et maintenant. S’accorder respect et bienveillance à chaque instant. S’aimer même si on a 3 kg de trop ou pas atteint l’objectif financier qu’on s’était fixé. S’aimer même si on a encore crié sur les enfants ou repris une cigarette après avoir juré d’arrêter. S’aimer sans condition.
Reconnaître que le simple fait de respirer fait de nous un être exceptionnel qui mérite tout notre amour, notre affection, notre soutien, notre bienveillance. Et se rappeler que l’autre n’est qu’un miroir : plus je m’aime, plus j’aime celui qui est en face de moi, quel qu’il soit.
Un mantra merveilleux pour libérer cet amour inconditionnel pour soi est « Je suis parfaite ». Comme souvent, le mental commence par résister fortement à cette idée qu’il trouve décidément monstrueusement exagérée. Puis une brèche se forme dans l’incrédulité et ouvre sur une nouvelle position : mais alors, si je suis parfaite, je peux m’aimer comme ça, maintenant, aujourd’hui, telle que je suis ? Je n’ai pas besoin de changer ceci ou cela pour commencer à m’aimer ? Et là, c’est un océan de paix qui nous submerge.