Hier, j’ai lu un article intéressant dans Yoga Magazine. La question abordée était de savoir si les profs de yoga se devaient d’être exemplaires ou humains. C’est une réflexion avec laquelle je me suis débattue moi-même passablement. Et qui va à mon sens bien au-delà du yoga: c’est toute la question de l’authenticité et de l’identité qui est soulevée. Suis-je assez bien pour être prof de yoga? Qui suis-je pour prétendre être prof de yoga? Au lieu d’être qui je suis, comme je suis, ne devrais-je pas être plus mince, plus souple, plus végétarienne, moins impatiente, moins bonne vivante, plus pure, plus parfaite, moins humaine?
L’impression de ne pas être assez bien pour oser endosser tel ou tel rôle est fréquente. Personnellement, je l’ai vécue dans bien des situations très diverses. Est-ce que j’en fais trop? Est-ce que j’en fais assez? Est-ce que je suis assez? Ne suis-je pas trop?
Quelle drôle d’idée que de penser qu’on serait mieux si on était moins nous! La quarantaine m’a largement libérée de ce questionnement. Pas à 100%, mais en grande partie. J’ai pu expérimenter que c’est en étant moi, pleinement moi, merveilleusement moi que je suis la plus attractive, la plus magnétique, la plus rayonnante. C’est perceptible de l’extérieur, et à l’intérieur cette authenticité se manifeste comme une joie pétillante.
Le droit d’être enfin soi est pour moi un des grands cadeaux de la quarantaine. Alors si tu as autour de 40 ans, offre-toi ce plaisir! Et si tu en es loin, de grâce, offre-toi ce plaisir aussi! Il n’est pas nécessaire d’attendre pour devenir plus authentique et servir le monde de toute notre valeur. Comme dit le proverbe chinois, le meilleur moment pour planter un arbre, c’est maintenant.
Ping : Burn-In® du 8 mars 2019 : Célébrer la Vie avec AUTHENTICITE | BURN-IN®