Ce matin j’ai offert 2 séances individuelles de 45 minutes à des inconnues, et c’était génial! Je me suis éclatée, et franchement, c’était réciproque.
Vous connaissez l’histoire du vieil homme qui dit toujours « chance ou malchance, qui peut le dire? »?
Depuis quelques temps, je sens un grand travail de fond s’opérer en moi, juste en dessous de la surface de la conscience. Au quotidien, ça se manifeste par beaucoup de fatigue, une certaine lassitude, un manque d’entrain, un grand flou sur la direction à donner à mes actions et vers quoi tendre. Cette semaine, en partageant cet état avec Romain Bouvy, ami et fondateur de Lineopi, j’ai été surprise par son conseil de garder le moral. Sa remarque m’a fait comprendre à quel point mon bas niveau d’énergie n’avait rien à voir avec un état émotionnel déprimé. J’ai intimement confiance en la vie et je sais et sens parfaitement que l’état du moment n’est que l’expression de la fin d’un cycle et l’approche du suivant, pas encore totalement visible ou perceptible d’où l’inconfort.
Au milieu de cette période, un atelier prévu qui est annulé par manque d’inscriptions. J’aurais pu opter pour dramatiser, mais j’aurais été complètement en porte-à-faux avec ma croyance fondamentale que tout est parfait. Et secrètement, je dois bien avouer que ça m’arrangeait: pas besoin de partir à l’aube traverser la Romandie, faire bonne figure devant un groupe, déployer cette énergie qui rend inspirante. J’ai transformé les 2 inscriptions en séances individuelles de 45 minutes.
Quel cadeau!
Pour ces 2 femmes entrepreneurs qui ont bénéficié d’un 1:1 au tarif d’un atelier de groupe, bien sûr. Mais surtout quel cadeau pour moi! J’ai pu tester un format différent et valider que 1) ça marche: les résultats sont là, le temps est suffisant, j’apporte une plus-value et 2) j’adore!
Un indice de plus qui me guide vers la clarification de ce que je veux offrir, comment et à qui.
Hier, en discutant avec Valérie Demont créatrice des podcasts From Roots to Heaven, je disais qu’un des aspects de ma cogitation subconsciente (je sais, ça paraît difficile de cogiter en dehors du mental, mais c’est pourtant exactement l’impression que j’ai des travaux de fond en cours) avait trait à mon ego. Ce qui a guidé mon évolution professionnelle en 2018 est la recherche d’impact. Où ai-je le plus fort impact? Mon ego a attiré mon regard vers les femmes d’influence, vers les entreprises établies et reconnues, vers ceux qui ont un impact visible aux yeux de tous. En fait, la plus grande part de cette quête, sous couvert d’impact, est une bête soif de reconnaissance et valorisation propre.
Ce matin, j’ai semé des graines de confiance et d’audace chez deux femmes. Deux inconnues, de moi comme du monde. Deux « nobody ». Et pourtant! Si ces graines poussent, fleurissent, illuminent leur monde et sèment à leur tour, qui peut prédire l’ampleur de l’impact? Au niveau de leur vie, leur entourage, leurs (futurs) clients, leur contribution: énorme. Et pour le reste, comment savoir? Comme j’ai dit à l’une d’elle, c’est un jeu de domino. En regardant un domino, comment imaginer l’effet global?
Si je me base sur une donnée particulièrement fiable qu’est la joie, je peux affirmer que ce matin, j’étais absolument là où je devais être dans toute ma puissance. Et vous? Quand vous observez votre dernière rencontre avec la joie, elle vous dit quoi?