On connaît tous la théorie de l’effet papillon. Un battement d’aile de papillon à Bali peut provoquer un ouragan en Louisiane.
J’adore quand l’ouragan distant provoqué par mon battement d’aile m’est relaté !
Il y a quelques semaines, j’ai posté une vidéo. Une vidéo spontanée, sortie du cœur sans préméditation ou calcul, qui exprimait un appel.
Résultat tangible et visible : une poignée de vues, une pincée de like, un ou deux commentaires, zéro prise de contact en réponse à mon appel. Tout mental qui se respecte a tôt fait de juger ce résultat comme nul. Un bide.
Puis hier, j’envoie un message à une amie. Un simple message « comment ça va, ça fait longtemps, on s’appelle un de ces 4 ».
Dans les 2 minutes, elle m’appelle et m’inonde de remerciements. Elle a vu la vidéo il y a 3 jours et l’ouragan s’est déchaîné ! Pas un ouragan destructeur, plutôt un gros coup de vent qui disperse le brouillard qui l’empêchait d’y voir clair.
Merci Floriane de me rappeler avec autant d’énergie, d’enthousiasme et d’ingénuité comme ce que j’apporte dépasse largement ce que je crois ou sais apporter.
Tellement souvent, on mesure l’impact de nos actions à ce qui nous est visible, comme si un iceberg se limitait à sa portion émergée. Quelque part, une personne que je ne connais peut-être pas et dont je n’aurai jamais aucune nouvelle a besoin de lire cet article. Si par ces mots j’ai pu toucher ne serait-ce que son cœur, y éveiller une étincelle de conscience ou de joie, ma journée est réussie.
Et toi, combien de fois te juges-tu durement sur la base des résultats tangibles et mesurables que tu vois, en oubliant toute la part invisible de ton impact ? Si tu lui reconnaissais une valeur répartie comme la masse d’un iceberg, qu’est-ce que ça changerait dans ta vie, tes choix, ton quotidien ?
