C’est drôle de voir la valse des manques passer d’un domaine à un autre. Un jour c’est sur l’être que je me dois d’être vigilante, le lendemain sur le faire. Aujourd’hui, c’était plutôt sur l’avoir. Je me suis sentie glisser dans ces schémas connus de croyances de manque d’argent et de temps.
C’est insidieux. Presque imperceptible. Ou tellement naturel que je la remarque à peine, cette pensée furtive qui me murmure « oui, mais non, là tu n’as pas assez d’argent pour te le permettre ». J’ai failli ne pas m’en rendre compte.
Mais heureusement, je m’en suis aperçue. Heureusement, parce que tout ce qui est conscient peut être transformé. J’ai déjà fait le choix de cesser de nourrir cette réalité que je ne désire plus manifester et qui reflète le manque. Donc, face à l’opportunité de participer à un séminaire intéressant et parfaitement dans ma ligne d’expansion, je décide prendre un pas de recul.
Réaction spontanée et immédiate: je ne peux pas me le permettre. Interesting point of view. J’observe cette pensée sans m’y identifier. Et je transforme avec une question qui offre ouverture et créativité: what would it take for this to happen?
Les questions ont une puissance infinie. Elles agrandissent l’espace des possibles, au lieu de figer la réalité comme les phrases déclaratives. What else is possible?