Il me reste 20 minutes avant de partir et j’avais envie de les passer ici, à fouiller et nourrir ma conscience d’abondance. Mais j’avoue que je ne sais pas trop quoi dire.
C’est doux. C’est calme. C’est paisible.
Après une minute d’introspection, je ne retrouve pas de pensées de manque. Est-ce que je serait en train de vraiment croire en le soutien indéfectible et omniprésent de l’Univers?
Ha! me dit une voix dans ma tête, tu crois vraiment que ta demande d’hier va se manifester? La bonne blague!
Cette voix émane de mon mental qui ne supporte pas de laisser faire, déteste les changements qu’il voit immanquablement comme des pertes de pouvoir, se sent en compétition constante pour subvenir lui-même à mes besoins et trouver toutes les solutions.
C’est vrai, si j’écoute mon mental, je glisse directement dans le « comment » qui affiche en grand IRRATIONNELS S’ABSTENIR, et alors je perds pied, je me noie, je suffoque.
Pourtant, si je reconnais que cette voix ne dit pas La Vérité, mais sa version personnelle teintée de peurs et d’insécurité, je retrouve le chemin de mon coeur qui m’invite à me redresser, respirer profondément et me connecter à l’Amour Infini.
Et à nouveau c’est doux. C’est calme. C’est paisible.
Je me rappelle alors que mon job n’est pas de trouver tous les comment, juste de me sentir bien et vibrer l’amour à l’intérieur et autour de moi. C’est le job pour lequel j’ai été embauchée par l’Univers. Le job pour lequel nous avons tous été embauchés. Et que nous exprimons tous différemment. C’est parfait.
Voilà, les 20 minutes sont écoulées. Je me sens bien. Je suis contente d’avoir passé ce moment à sonder mon coeur, écouter sa guidance toujours inspirante et apaisante. Merci.