2019 s’annonce passionnante! Le temps se condense, s’étire et s’étend. Tout à la fois!
J’adore la citation de Steve Jobs qui dit que les points ne peuvent se connecter qu’en regardant le passé, jamais en regardant le futur. C’est exactement ce que je ressens en regardant derrière moi. Et comme pour tout événement, en choisissant de les raconter depuis tel ou tel point de départ, la compréhension en est différente.
You can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future.
Steve Jobs
Le 2e semestre 2018 a été laborieux. Mon intention première est toujours centrée sur l’énergie que je ressens, vibre et dégage. Mon ambition est de ressentir, vibrer et inspirer la joie, la fluidité, la légèreté, le pétillement, l’émerveillement. C’est ce que je considère notre état naturel, notre état éveillé dans le sens spirituel du terme.
Entre l’été 2018 et début 2019, maintenir cet état a été pour moi un travail ardu. J’ai dépensé une grande partie de mon énergie à m’égarer loin de cette qualité de vibration, et activer différentes ressources pour y revenir sans cesse. Disons que j’ai ramé à contre-courant pendant 6 mois, et du jour au lendemain début janvier, cette sensation de labeur a fait place à la fluidité comme tonalité de base.
Ce qui est intéressant, c’est d’observer ces mois avec un peu de recul. Depuis mon point de vue posté sur les hauteurs de mars 2019, je vois les forces se fédérer durant l’automne 2018. C’est comme découvrir une symphonie un instrument à la fois. Quand ils sont présentés séparément, ce n’est pas particulièrement ambitieux, harmonieux, ou envoûtant. C’est juste une « petite » ligne de musique plus ou moins sympa. Les forces à l’oeuvre préparaient le terrain de 2019. Tout était déjà en cours, mais relier les points m’étaient encore impossible.
Le 2 janvier 2019, 1e mouvement de la symphonie qui sonne comme un tremblement de terre et donne le la: c’est le Grand Ménage. Le temps est venu d’ouvrir grand les yeux sur des schémas relationnels toxiques et de couper ces liens. Ce travail profond de prise de conscience et de décision se fait sur janvier.
Le 2 février, 2e mouvement de la symphonie: c’est l’Affirmation. La décision donne naissance à l’action. Je me positionne avec une clarté encore jamais égalée et observe tout ce qui change à l’extérieur en résonance avec cette transformation intérieure. Découvrir dans les yeux de mes interlocuteurs le reflet de cette image tellement plus nette et définie qu’ils ont en me regardant est assez magique.
Le 2 mars, 3e mouvement symphonique: c’est la Reconnaissance. Après une journée de 10h de conférence sur le leadership des femmes, je lis les profils des archétypes qui dominent chez moi. Six mois plus tôt, j’avais répondu à toute une série de questions pour identifier mes archétypes dominants, puis rejeté la réponse. Ce qui ressortait ne me plaisait pas. En ce soir du 2 mars donc, je relis les profils de mes 2 archétypes dominants et m’émerveille. C’est comme si mes lunettes avaient été nettoyées et me permettaient enfin de voir la beauté, la puissance, la valeur incarnées par ces archétypes. Et, ô monde merveilleux, je n’ai pas à les envier ou jouer aux Barbapapas* pour y ressembler: c’est moi! Je suis déjà tout ça, je m’y reconnais complètement!
Que me réserve le 2 avril?
Il y a 4 ans, j’ai commencé un blog intitulé Du Rêve à la Réalité – Voyage à la Découverte de Soi**. Depuis lors, je reconnais le thème dominant d’oser être soi, oser briller. Je peux aussi choisir de dé-zoomer beaucoup plus pour englober toute ma vie professionnelle. Chaque point est en lien avec ces notions de reconnaissance et affirmation de soi, source du leadership, et avec la spécificité d’être femme. Si j’élargis encore le champ pour observer ma vie entière, je vois ressortir ce même thème à travers une multitude de mes expériences. Mais comme en écoutant les lignes d’instruments individuels, je ne percevais pas encore la symphonie.
Dans son discours d’ouverture à Stanford en 2005, Steve jobs n’a pas parlé uniquement des points qui se relient en arrière. Il a aussi relevé l’importance de la foi et la confiance. Comme on ne sait pas à l’avance de quelle manière les points vont se relier pour former une image cohérente, on n’a pas d’autre choix que d’avoir foi en la magie de la vie pour vivre avec audace et ambition.
You can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something – your gut, destiny, life, karma, whatever. Because believing that the dots will connect down the road will give you the confidence to follow your heart even when it leads you off the well worn path; and that will make all the difference.
Steve Jobs
Que dessinent les points de votre mois passé? De votre année dernière? De votre vie? Quelle est votre cohérence?
* Pour ceux qui n’auraient pas la même culture littéraire enfantine que moi, les Barbapapas sont des êtres qui changent de forme en fonction des besoins. Dans mon langage, jouer les Barbapapas, c’est changer de forme pour s’adapter au moule extérieur ou à ce qu’on pense qu’on attend de nous.
** Le blog Du Rêve à la Réalité a été fermé. Tous les articles sont lisibles ici maintenant.