Incroyable!
Chaque lundi, je commence la semaine par la préparer. Je prends mon agenda électronique et reporte sur mon Passion Planner les rendez-vous de la semaine, fixe les priorités, répartis au fil des jours et des espaces libres ce que j’ai envie d’accomplir sur les cinq jours à venir.
Au tournant du mois, je fais une revue des semaines écoulées, observe où j’en suis, relève les choses accomplies et celles repoussées ou abandonnées, note l’énergie générale du mois et fais un point financier. Finalement, je pose mes intentions ou priorités pour le mois à venir.
Et j’oublie. Pas toujours, mais souvent. Tu m’aurais demandé ce matin, avant que je fasse le point sur mai, quelles intentions et priorités j’avais posées une poignée de semaine plus tôt, j’aurais été bien incapable de te redire!
Mon mois de mai s’est fait avec une fluidité particulièrement omniprésente. Quand je suis partie un mois en Australie il y a quatre ans, je me souviens m’être émerveillée de tous ces jours de suite sans m’énerver, sans crier, sans me fâcher. Il faut dire que mes fils étaient encore vraiment des enfants… Ce mois, pareil: je me suis peut-être énervée un instant pour une broutille, mais je ne garde le souvenir et l’ambiance que d’une énergie facile, légère, joyeuse, lumineuse. Pourtant, Dieu sait si le ciel extérieur a été gris et plein de larmes!
Ces dernières semaines ont vu s’enchaîner les opportunités qui « sortent du bleu ». Tu sais, tous ces trucs que tu aurais été incapable d’imaginer toi-même tellement ils paraissent trop parfaits? C’est comme s’il suffisait de penser un désir pour voir l’opportunité de le concrétiser se manifester devant soi.
Bon, ok, je te donne quelques exemples.
Fin avril, j’identifie une croyance limitante que j’avais déjà observée mais sans vraiment en prendre conscience comme telle. « I’m unemployable because I don’t fit in ». Nettoyage dans la foulée, et la semaine suivante je reçois par mail une notification qui attire mon attention sur une offre d’emploi. Je la consulte et me mets à rire: je coche toutes les cases. Toutes! Mon passé et mon présent, avec la diversité d’expériences, compétences et expertises que cela suppose, sont rassemblés dans cette offre. Evidemment, je postule. Comment faire autrement? Je postule sans fard, totalement moi et détendue. Parce que, et c’est là le plus beau, je ne ressens aucun attachement au résultat. Ce n’est pas de l’indifférence, rien à voir. C’est un détachement qui plonge ses racines dans la confiance, la paix, l’intime conviction que quoi qu’il en soit, ce sera parfait. C’est déjà parfait. Tout est parfait.
Je rate l’entretien. Tu imagines? Pas je rate comme dans « je ne réussis pas », je rate comme dans « j’oublie de noter » et m’en rends compte deux jours après le rendez-vous manqué. Pas mal, non? J’ai à nouveau éclaté de rire! Et j’ai repris contact pour fixer un nouvel entretien. Avec légèreté, confiance, implication et détachement.
Le matin de l’entretien, ma promenade méditative m’a inspiré deux mots: confiance et ouverture. C’est donc dans cette vibration que je me suis présentée. Un très bel échange qui donnera certainement des fruits. Et à nouveau, ce profond détachement serein à l’intérieur. Je sais que quoi qu’il en soit, ce sera parfait. C’est déjà parfait. Il ne peut pas en être autrement.
Autre exemple. Depuis que j’ai participé activement à la construction de notre maison et sa mitoyenne, j’ai envie, un jour, de « faire quelque chose » dans ce domaine. Très clair dans le fond et encore assez informe, cette envie se transforme en projet depuis le début de l’année. Début mai, un objet qui a tout pour plaire apparaît sous mes yeux, propulsé là par la courtière que j’ai toujours eu en tête mais à qui je n’en ai jamais parlé. Je me marre! Après un bel échange autour du projet, on se retrouve avec l’architecte sur place. Le lendemain, l’architecte s’absente pour deux semaine. Qu’à cela ne tienne! Je ne ressens pas une once de stress, d’urgence, de doute: quoi qu’il en soit, ce sera parfait. C’est déjà parfait. Tout est parfait.
Je ne vais pas te raconter ma vie en détail, j’aurais une bonne demi-douzaine d’exemples à partager. Mon mois d’avril était lourd, flou, brumeux, grippé (dans le sens mécanique du terme). Mon mois de mai s’est révélé léger, fluide, serein, plein d’opportunités. Ce qui a changé entre deux? Rien. Tout. Ma capacité à être centrée. J’ai beaucoup médité et nourri ma part spirituelle. Je me suis astreinte à être en conscience et faire quand le coeur chantait. A refuser les actions dictées par la peur (comme les il faut/faudrait, je dois/devrais) et choisir celles dictées par l’amour, le plaisir, la joie, l’évidence dans l’instant présent.
En faisant le bilan dans mon Passion Planner, je relis les intentions et priorités que j’avais posées au début du mois: suivre le flow, suivre mon coeur, accueillir et recevoir. Waow! Quelle puissance!
Mes intentions pour le mois qui s’ouvre à nous sont d’avancer le coeur grand ouvert, me recentrer aussi souvent que nécessaire, recevoir et savourer. Je me réjouis de le vivre!
Et toi? Qu’observes-tu dans ta vie? Quelles prises de conscience en tires-tu? Comment les mets-tu en oeuvre? Quelles sont tes intentions et priorités?